Témoignage-client : la pailleuse suspendue Ariane 250 H Disc

témoignage-client : les avantages de la pailleuse suspendue
ariane 250 h disc

Depuis l’automne dernier, Jean-Paul Billod paille ses 75 vaches laitières et ses 60 génisses avec une pailleuse suspendue Ariane 250 H Disc. Installé dans le Doubs (25), il nous explique ce que l’acquisition de cette machine a changé pour lui et ses trois associés.

Au GAEC Billod, avant d’utiliser une pailleuse suspendue, le paillage se faisait à la main via un système de planchers. « On mettait nos bottes de paille sur les planchers en hauteur que l’on a encore actuellement. Il y avait une passerelle qui faisait tout le tour et on basculait directement nos bottes dans les logettes. On repassait ensuite tout à la fourche pour secouer et étaler la paille », détaille Jean-Paul.

Avec ce système, il mettait 25 mn à pailler toutes ses bêtes. Mais lorsque l’agriculteur a eu comme projet de modifier son bâtiment, en enlevant notamment les passerelles entre les planchers de paillage, s’est présentée l’occasion de repenser entièrement sa manière de pailler.

Il savait déjà ce qu’il ne souhaitait pas : une pailleuse attelée à un tracteur ou à leur valet de ferme utilisé pour racler le fumier. « Ça aurait voulu dire utiliser le valet, racler le fumier, décrocher, mettre la pailleuse : tout ça prend du temps. Et au bout de 10 mn, il y a déjà des vaches qui reviennent de la traite. Donc il faut se dépêcher. Là, au moins, c’est toujours disponible et ça ne monopolise pas un engin », explique l’éleveur.

Après une semaine de travaux, le bâtiment était paré pour accueillir leur nouvelle pailleuse suspendue. « L’objectif était pour nous de travailler avec la machine toujours dans le même sens, du début à la fin. Là au moins, on ne peut pas toucher les poteaux », ajoute-t-il.

Cette installation en hauteur ne présente que des avantages pour Jean-Paul : « Ça me permet de faire comme j’ai envie. Normalement, on met toutes les vaches dans l’aire d’attente et on paille. Là, je peux pailler même s’il y a 2 ou 3 vaches. Mon but était aussi de gagner du temps et d’avoir une paille bien étalée. Aujourd’hui, je mets à peine 10 mn pour pailler. » Objectif atteint, donc.

Autre point fort : la faible émission de poussière. « C’est une dérouleuse et pas une hacheuse de paille, ça fait donc moins de poussière, c’est plus confortable », précise l’agriculteur de 58 ans.

Efficacité, gain de temps… On pourrait également ajouter « Facilité ». En effet, la prise en mains et l’entretien de la machine n’ont rien de compliqué. C’est ce que confirme Jean-Paul : « Pour faire fonctionner la pailleuse, il y a trois manettes qui correspondent à l’avancement de la machine, au rotor et au tapis (avancer/reculer). Et pour l’entretien, rien de bien méchant : 2 ou 3 graisseurs à graisser et retendre le tapis de temps en temps ». Cette simplicité d’utilisation permet à tous les associés d’utiliser la pailleuse sans problème.

Fiche d’identité

Jean-Paul Billod, GAEC Les Fontenottes, à Montlebon (Doubs – 25) – associé avec sa femme, son fils et son neveu
58 ans
160 ha d’herbe, pas de céréales
75 vaches laitières + 60 génisses
Paillage 2 fois par jour l’hiver / 1 fois l’été
2 bottes de 380/400 kg utilisées par jour
Bâtiment de 110 m de long et 17,5 m de profondeur dont 12 m à pailler

Les conseils et astuces de Jean-Paul

Prendre l’option variateur pour les disques de paillages qui permet de pailler beaucoup plus loin. Il suffit d’accélérer le rotor pour gagner des mètres de paillage.
Opter pour une botte avec des fibres courtes.