Christel et Martin Etévenon, éleveurs de chèvres laitières dans le Tarn, viennent d’acquérir une Multicompact. Installé près d’Albi, le couple nous en dit plus sur les avantages de cette dérouleuse pailleuse radiocommandée.

Et quel meilleur retour d’expérience que celui de son beau-frère qui possède une dérouleuse pailleuse radiocommandée ? « Il nous a conseillés en amont. Nous sommes allés voir la machine en route chez lui au préalable. Nous la connaissions avant même de nous en servir », précise Martin.

Cela fait maintenant plusieurs semaines que les deux agriculteurs ont reçu leur Multicompact, et s’ils en sont encore au stade de l’apprentissage et de la prise de repères, ils voient déjà les avantages de posséder ce genre de machine.

« Elle répond bien aux problématiques compliquées ou lorsque la configuration des lieux est particulière. S’il y a une barrière, un angle qui ne va pas bien, par exemple…

Nous avons trois endroits différents dans le bâtiment et elle est très maniable. Là, on peut l’amener n’importe où, elle manœuvre très bien sur place, elle prend des angles à 90°C très rapidement, elle s’adapte bien aux bâtiments. Et aussi le fait de pouvoir faire pivoter la pailleuse sur le châssis, on peut aller dans les recoins. C’est bien pensé », note Christel.

« Ce n’est pas la même histoire avec un tracteur et une pailleuse accrochée derrière ! On aurait pu prendre une pailleuse portée, parce que nous avons un tracteur disponible pour cela, mais on ne regrette pas du tout d’avoir pris la Multicompact », ajoute Martin.

Bien sûr, un tel engin radiocommandé demande un temps d’adaptation et de prise en mains.

« Il faut être un peu adroit. Au début, on a un peu cogné les bords dirons-nous gentiment, mais une fois les repères pris, c’est vite vu », sourit l’éleveur.

Pour Christel, l’apprentissage est facile : « Mon mari m’a montré les ficelles en m’expliquant comment il fallait faire, et le lendemain soir, lorsqu’il était à la traite, je m’en suis occupée toute seule, et ça l’a fait ».

La prise en main de la télécommande a été plus compliquée au début. « Mais tout est expliqué dans la brochure. Niveau boutons, c’est ludique. Notre petit qui a 8 ans est déjà plus doué que moi ! », s’amuse l’éleveuse.

Pour ce qui est du gain de temps niveau distribution, après la prochaine mécanisation de la dernière mangeoire, le travail pourra être fait en moins de 15 mn.

« Avant, cela dépendait du fourrage. Si le foin était nickel, on pouvait faire ça en 15 mn. Mais dans le cas contraire, ça pouvait durer 30 à 45 mn pour nourrir toutes les chèvres », se rappelle Martin.

Aujourd’hui, la Multicompact permet surtout au couple de mieux se répartir les tâches.

« Christel me soulage pour les bêtes, donc je peux passer des journées entières à ne me consacrer qu’aux récoltes, alors qu’avant il fallait toujours que je m’arrête pour m’occuper des animaux », se réjouit Martin.

Les conseils de Christel et Martin

• Il ne faut pas laisser une action engagée sur la télécommande, sinon on ne peut pas démarrer. Le voyant clignote mais ce n’est pas la batterie qui ne fonctionne pas.
• Préférez un foin qui a été coupé en entrée de presse pour une distribution et un paillage facilités.
• La machine est équipée de deux batteries. Comme pour votre téléphone portable, il faut penser à avoir votre chargeur dans un coin du bâtiment pour toujours avoir une batterie opérationnelle.